La Traction à l'Hôpital
Bon alors là c'est la phase vraiment pas drôle, car on a l'impression qu'on nous prive du contact de bébé (et c'est un peu ça puisque bébé est harnaché au lit et qu'on ne peut pas le prendre dans les bras...) mais, on garde son sourire et son humour! Et quand on rit, bébé rit !
Nous avons la chance d'avoir sur Tours un super hôpital pour enfants : CHU Gatien de Clocheville (merci à eux).
Vous trouverez dans les sous-menus de ce chapitre comment se passe le quotidien de bébé, des explications sur comment se déroule la toilette, comment le divertir aussi (car il ne peut pas beaucoup bouger) et bien sûr une page pour les parents : les ressentis que l'on peut légitimement avoir (craintes, doutes, culpabilisations...) et sur le temps de présence.
Les différentes étapes de la traction : (illustrées dans la galerie ci-après, cliquez pour agrandir les photos)
- Tout d'abord les jambes seront écartées petit à petit, jusqu'au "grand écart" .
- On arrive à la fin, il ne reste "plus" que la rotation à effectuer, celle-ci s'effectue sur 2 à 4 jours, il s'agit de bien mettre l'articulation dans l'axe (voir dernière photo avec le bandage différent, pour faire tourner la jambe). Cela parait assez impressionnant puisqu'on va lui retourner sa jambe petit à petit. Il aura un peu de Doliprane et de Codoliprane pour faire passer la douleur. Et c'est fini !
Comment gérer la séparation avec son enfant, ainsi que les appréhensions de nos proches ?
Pour ma part j'ai vécu cela dans un contexte personnel assez compliqué où j'ai été tiré vers le bas plus que soutenue.
Ceux sont des moments qui sont déjà compliqués à gérer soi-même, pas la peine de s'en rajouter, donc un conseil : isolez-vous dans votre bulle, éloignez les mauvaises ondes, les pessimistes, les proches trop intrusifs !! Et si vous pouvez compter sur votre compagnon : parlez avec lui, échangez et si vous sentez que ça ne va pas : parlez-en à votre médecin traitant il sera d'une bonne écoute ! Sinon à un(e) proche avec qui vous vous sentez en confiance.
J’ai mal vécu la luxation de hanche, le fait que ma fille soit à l'hôpital et même après, pourtant j'ai toujours gardé le sourire pour ma fille et aussi car c'est ma nature d'être (et les gens s'imaginent que tout va bien...). Garder le sourire pour son enfant c'est très bien (c'est même le plus important ! ), mais tout intérioriser peut être nocif : le "après" est parfois compliqué quand tout est réglé et que vous devez digérer tout cela... si c'est le cas : parlez-en !
Un second article plus précis sur le contexte de l'hôpital et le quotidien pour les parents est abordé ici.